mercredi 25 février 2009

AGENDA

NOS PROCHAINES DATES :
  • Samedi 21 mars à 15 h 30 : dans le cadre du Printemps des poètes à la Maison des Loisirs et de la Culture à Montmorency (95), 6 avenue de Domont. Renseignements : 0139 89 50 60. http://www.mlc-montmorency.com/
  • Samedi 21 mars à 20 h 15 : nous donnerons un fragment de la Rose et le Pavot au Petit Ney qui l'avait presque vu naître il y a 4 ans... Soirée "Les 10 ans du Petit Ney" avc plein d'artistes, de 18 h 00 à 1 h 00 du matin... C'est au 10, avenue de la porte Montmartre 75018 Paris. Métro Porte de Clignancourt ou porte de St Ouen. 01 42 62 00 00. Site : www.lepetitney.free.fr/
  • Samedi 28 mars à 20 h 00, "Tour de contes", dans le cadre du Festival "Au fil du conte", salle Georges Brassens, rue du 8 mai à Aytré (17) .Renseignements : 05.46.45.46.03 ou 05.46.44.11.53.et http://www.amusegueules-conteurs.fr/festival.html
  • Mardi 12 mai à 20 h 30 : au Centre d'Art et de Culture Espace Rachi, 39 rue Broca, 75005 Paris. Réservations : 01 42 17 10 38 et www.culture-juive.org
  • Samedi 30 mai à 20 h 30 : dans le cadre du festival Coqueliconte à Château-Chervix (87). Renseignements : 05 55 77 49 99
  • du 08 au 31 juillet nous serons au Festival d'Avignon Off à l'Espace St Martial situé rue des Teinturiers. De plus amples informations un peu plus tard...
Toutes les dates des autres spectacles sur www.zanzibart.com/soniakoskas

PRESENTATION DU SPECTACLE

Il était une fois un peuple. Scindé en deux par la géographie et l'Histoire. L'une des moitiés vivait à l'Est, dans le froid, et mangeait des harengs et des cornichons. L'autre moitié vivait au Sud, et mangeait du couscous. Rien à voir. Sauf qu'il y a un point commun : contrairement à certaines idées reçues, aucune des deux moitiés ne mangeait forcément tous les jours. De part et d'autre du monde, à l'Est comme au Sud, tout un petit peuple cousait, ravaudait, tannait et remaillait pour survivre. Et lorsque la vie était trop dure, certains quittaient l'Est ou le Sud, pas souvent avec des papiers, mais toujours avec un rêve : la France. Et puis vinrent des temps de fer et de feu qui ont fait périr la quasi-totalité de la moitié de l'Est. Et si ces temps avaient continué, il en aurait été de même pour l'autre moitié. Aujourd'hui, dans cette France tant rêvée, les deux moitiés se parlent par la bouche de deux personnages, une femme et un homme. S. est une gosse de Sarcelles, tombée là par hasard, au gré des aléas de la petite et de la grande histoire. M. a grandi sur les boulevards extérieurs qui font la ceinture de Paris, parce que c'est là qu'a échoué la grande vague qui a porté son grand-père depuis les bords de la Baltique. Rien n'explique qu'ils se soient croisés, ni pourquoi, mais leur rencontre s'éclaire des multiples déracinements, errances et ré-enracinements de leur rencontre s'éclaire des multiples déracinements, errances et ré-enracinements de leurs aïeux. Ils se racontent des histoires de sans-papiers, de va-nu-pieds, de saute-frontières et d'intégration. Des histoires de fuite, de voyages à pied à travers la steppe et de pirates. Des histoires de préjugés. Des histoires de neige et de sable. Peu à peu, bribe par bribe, se tisse une toile qui dessine les contours d'un pays étrange tenant à la fois du Séfarland et du Yiddishland, où Brest-Litovsk se relie à Tunis et où Sarcelles regarde Kovno en une saga savoureuse et bigarrée. S. vient du Sud, M. vient de l'Est. Rien à voir. Ah, si, au fait ! Ils sont Juifs. Maurice Delaistier

POURQUOI CE TITRE ?

Dans mon pays d'origine, mon nom signifie pavot, fleur légère et si délicate qu'elle ne supporte pas d'être cueillie sous peine d'en mourir, fleur sulfureuse et empoisonnée, mère de l'opium qui donne des songes. En yiddish, le nom de naissance de Maurice désigne la rose, reine des fleurs et fleur des rois, eau de rose précieuse venue de pays lointains, teint de rose, sentir la rose, et cette aurore aux doigts de rose toute désignée pour ouvrir le rideau sur ce qui devait devenir
La Rose et le Pavot